Depuis 2012, les tarifs de l’électricité avaient été gelés. En effet, malgré un coût de production du kWh à 200 FCFA dans une centrale thermique à gasoil, les ménages dont la consommation mensuelle est inférieure à 110 kWh ne payaient que 50 FCFA le kWh grâce à la subvention de 150 F CFA/kWh par l’Etat.
Cette compensation tarifaire a permis de maintenir la pratique des prix fixés par l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel) en 2012.
Cependant, cette situation devenait de moins en moins tenable pour l’Etat qui a fini par lâcher du lest. Cela s’est manifesté par la réduction de ladite subvention, ayant pour conséquence, l’augmentation des prix à 90FCFA le KWh pour la catégorie des ménages; à consommation mensuelle inférieure à 110 kWh.
Il ne fait aucun doute que ce prix va encore augmenter à l’avenir puisque, à l’évidence, le consommateur ne paye pas encore à ce jour, le véritable prix de l’électricité.
Par ailleurs : au Cameroun, le coût de transport est un important facteur limitant. Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Énergie du Cameroun affirme : « Si nous sommes capables de développer une infrastructure de transmission robuste, nous devrions être en mesure de fournir un accès universel à l’électricité ».
S’il est vrai qu’une installation solaire est un investissement coûteux au départ, il est aussi vrai qu’en raison de sa durée de vie (25 ans) et du blocage du coût de revient au cours de sa durée d’utilisation, elle devient rapidement dans le temps, une solution très peu onéreuse en comparaison à ses concurrentes.
De plus, le solaire hors réseau n’a pas besoin d’infrastructure de transport. C ’est un avantage indéniable.
Dites donc STOP à la tendance haussière du coût de l’électricité en optant pour 25 ans de tranquillité avec l’électricité solaire !